Vous trouverez ici une critique, mais nous en avons supprimé dix mots. Vous trouverez les bons mots (ainsi que cinq mots qui sont faux) sous le texte. Remplissez les blancs.
Notre : Après avoir signé de nombreux courts métrages très remarqués, le Ismaël Ferroukhi passe au long avec cette histoire de qui force à réunir un père et son fils, pourtant très dissemblables. Evoquant le des générations, sans doute encore plus prégnant dans la musulmane française, l’auteur oppose clairement deux modèles de vie a priori inconciliables. Ainsi, le père ignore tout du français et reste marqué par sa d’origine - religieuse et traditionnelle - tandis que son jeune fils se sent davantage à la société française et peut apparaître comme un modèle d’ . Moderne dans son mode de vie et de pensée, le jeune homme s’est peu à peu de la religion et voit son paternel comme une survivance archaïque avec qui il est difficile de vivre et de communiquer. Cette confrontation est avec une grande finesse et une sensibilité à fleur de peau par un cinéaste visiblement très proche de ses personnages. Avec une grande économie de dialogues, il nous fait ressentir chaque doute de ses protagonistes.